mardi 8 novembre 2011

La Maison Blanche jure ne rien cacher sur les extraterrestres

Un phénomène étrange photographié par un pilote britannique retraité de la Royal Air Force, au Sri Lanka, en 2004.

ETATS-UNIS - Deux pétitions exigeaient que le gouvernement américain fasse la lumière sur ce dossier...

Circulez, il n'y a rien à voir. C'est en substance la réponse apportée par le chef du bureau Sciences et technologie de la Maison Blanche ce week-end sur la question des extraterrestres.
«Le gouvernement américain n'a aucune preuve de l'existence d'une forme de vie en dehors de notre planète ni sur le fait qu'une présence extraterrestre ait jamais établi un contact avec un membre de l'espèce humaine. Il n'y a également aucune information crédible suggérant que de telles preuves soient cachées au public», écrit Phil Larson.


12.000 signatures

Le monsieur sciences de de Barack Obama réagissait à deux pétitions exigeant que la Maison Blanche révèle tout ce qu'elle sait sur l'existence d'éventuels extraterrestres. L'une a recueilli plus de 12.000 signatures, poussant le responsable à réagir. Obama a en effet promis que toute pétition rassemblant au moins 5.000 signatures devrait officiellement être adressée par ses services. Depuis, la barre a été relevée à 25.000.

Phil Larson n'écarte cependant pas l'existence d'aliens. Il rappelle que plusieurs initiatives (SETI, Kepler et le Mars Science Lab) continuent de chasser les planètes habitables et la vie dans la cosmos. Au Royaume-Uni, la publication des dossiers des Archives nationales sur les ovnis n'a pour l'instant donné lieu à aucune révélation fracassante.
P.B. 
20 minutes 

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La Terre vue de l'ISS de nuit trahit la présence d'une vie intelligente par la pollution lumineuse. © Nasa-sebastiansz 
Depuis plus de cinquante, le programme Seti cherche à détecter des civilisations extraterrestres à l’aide de leurs émissions radio. Deux astrophysiciens proposent de faire la même chose... mais avec les émissions lumineuses de leurs cités, dans le cadre de Oseti.

Avi Loeb et Edwin Turner viennent de publier sur arxiv un article qui aurait fait plaisir à Carl Sagan, lequel aurait eu 77 ans le 9 novembre 2011. Il expose une nouvelle méthode pour découvrir l’existence de civilisations extraterrestres dans la banlieue proche du Soleil. Sagan, l'un des principaux pionniers du programme Seti, avec Frank Drake, aurait apprécié sans aucun doute leur contribution à sa juste valeur. Il se trouve que l’on fête aussi en ce moment les 50 ans de la formule de Drake à laquelle la Société française d'exobiologie consacre un atelier les lundi 21 et mardi 22 novembre 2011 dans les locaux du Cnes à Paris.
La formule de Drake permet de faire une estimation rapide du nombre de civilisations extraterrestres avec lesquelles nous pourrions entrer en communication dans la Voie lactée. Elle comporte plusieurs facteurs dont les évaluations sont délicates et sujets à controverse. On peut ainsi choisir de ne considérer pour l’un d’entre eux que la probabilité qu’une civilisation se signale d’une façon ou d’une autre par des signaux radio. Il pourrait s’agir du temps qu’elle consacre à tenter de faire directement des communications par radio au moyen de radiotélescopes, ou simplement des ondes radios qu’elle émet elle-même pour ses propres besoins.
Il se trouve que dans le cas de l’humanité, l’emploi des fibres optiques et d’autres technologies est en train de faire chuter dramatiquement la puissance des ondes radio rayonnées hors du Système solaire par notre civilisation. Il est donc probable que pour toutes les civilisations technologiques, c’est seulement pendant une phase très courte de leur développement que des émissions radio peuvent trahir leur présence dans la Galaxie

Oseti ou la chasse aux E.T. dans le visible
On peut donc penser qu’il serait plus judicieux de passer de Seti à Oseti (Optical Seti), c'est-à-dire d’étudier des signatures de civilisations E.T dans le domaine optique. On a proposé par exemple de faire la chasse aux sphères de Dyson.
Loeb et Turner proposent eux de s’intéresser à la pollution lumineuse, c’est-à-dire simplement l’éclairage public des cités. Il est vraisemblable que de raisons que de telles émissions lumineuses durent beaucoup plus longtemps que celles des ondes radio dans des civilisations technologiquement développées. Il suffit de voir les images de la vie nocturne de l'humanité sur la vidéo ci-dessus, prise à bord de l'ISS, pour se rendre compte du potentiel de la méthode.
Actuellement, selon les chercheurs, on pourrait déjà détecter une cité de la taille de Tokyo qui serait une colonie E.T. sur l’un des objets de la ceinture de Kuiper comme Eris, et à plus forte raison sur les lunes des planètes ardentes chères à André Brahic.
Une méthode de détection des E.T. pour les télescopes géants de demain
Dans le cas d’exoplanètes pas trop éloignées de la Terre, la tâche serait plus difficile et l’on ne dispose pas actuellement des instruments suffisamment performants pour cela. Mais cela pourrait changer avec la prochaine génération de télescopes, par exemple avec l’EELT. En effet, il est déjà problématique de détecter une exoplanète car la lumière qu’elle émet par réflexion est incroyablement faible par rapport à celle de son étoile. Le mieux que l’on puisse faire par photométrie est de surprendre un transit planétaire qui se traduira par une très faible baisse de la luminosité de l’étoile hôte.
La stratégie que proposent de mettre en œuvre les deux astrophysiciens repose sur l’existence de phases pour une planète en orbite autour de son soleil. Rappelons qu’en astronomie, la phase d'une planète ou d'un satellite naturel désigne l'apparence de sa partie éclairée telle qu'elle est perçue par un observateur suffisamment éloigné pour voir cet objet dans son ensemble. Les phases de la Lune et de Vénus en sont deux exemples bien connus. Dans le cas d’une planète sans vie intelligente, la réflectivité de sa surface est mesurable en phase éclairée et on doit donc pouvoir en déduire son émission de lumière lorsqu’elle se retrouve dans l’obscurité. Si des cités sont bel et bien présentes, un excès de lumière est théoriquement mesurable pour des exoplanètes pas trop éloignées de notre Système solaire.
Il n’y a peut-être plus que quelques dizaines d’années à attendre avant que nous ne découvrions que nous ne sommes effectivement pas seuls dans l’univers…

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
 

1 commentaire:

  1. quelques mois, quelques jours, quelques heures pour découvrir que nous sommes pas seuls ni dans l'univers, ni sur terre, pas besoin d'outils sophistiqués à des prix dingues, pas besoin de faire des études scientifiques, chacun d'entre vous, du plus petits au plus grands peut les découvrir, les ET n'ont jamais été aussi près, à vous d'ouvrir votre esprit et votre coeur, c'est tout bête, mais cela demande certaine valeur qui ne sont pas forcément encore à la portée de tout le monde, (sagesse, amour, humilité, accepter l'inacceptable eh oui, surtout ça ! lacher prise
    accepter les différences de chacun, positiver malgré tout et à partir de ce moment, vous saurez, vous verrez !
    croyez moi je ne vis pas dans la vallée des bisounours lol, et il ne tient qu'à vous de le constater par vous même, je n'ai rien à vous vendre, juste vous faire partager une expérience qui vous ouvrira bien des horizons, et vous apprendra le respect, envers vous, votre entourage, la planète , le règne animal, végétal et minéral.
    Si les éléments se déchainent, c'est pas un hasard nous avons tous une part de responsabilité, et si chacun, avec ses moyens, c'est à dire avec ses pensées un peu plus humaines et moins destructives agissaient, tout le monde s'en porterait mieux. commençons déjà à être plus tolérant entre nous.
    Bonne journée
    Pat

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